Le terme grec de βασιλεύς (vassileous) signifie le « roi », le « chef », celui qui dirige. Je voudrais ici comparer deux images : celle d'une statue du Musée national d'archéologie d'Athènes, et une case de bande dessinée.
La première image est celle de la célèbre statue trouvée en 1926 et 1928 dans la mer du Cap Artemision, au nord de l'île d'Eubée, qui représente soit Poséidon tenant de la main droite un trident aujourd'hui disparu, soit Zeus, qui lancerait de la même main ses foudres contre un ennemi non identifié.
La sculpture est un exemple même du style classique, datée ca 460 BC. Imposante par sa taille, il s'agit d'un chef d’œuvre, montrant, une fois de plus, la maîtrise de la technique du bronze : la statue mesure un peu plus de 2 mètres.
Ce qu'on sait moins, c'est qu'elle a servi de modèle au dessinateur belge Edgar P. Jacobs pour le personnage du Basileus dans l'aventure de Blake et Mortimer L'Atlantide. On connaît la rigueur de documentation de l’École belge de bande dessinée, qui prenait des références précises pour construire décors, personnages etc. et pour lesquels la référence à l'Antiquité restait une source de première importance.
Voici ce que Zeus (ou Poséidon, mais l'attitude est davantage celle de Zeus) est devenu dans l'imaginaire d'Edgar P. Jacobs : le roi régnant d'une Atlantide souterraine, conservant l'attitude sage d'un souverain soucieux des intérêts de son peuple. Il a notamment repris du classicisme les traits fins et réguliers, le nez droit, et, attributs de la puissance et de la sagesse, la barbe des dieux de l'Olympe.
La première image est celle de la célèbre statue trouvée en 1926 et 1928 dans la mer du Cap Artemision, au nord de l'île d'Eubée, qui représente soit Poséidon tenant de la main droite un trident aujourd'hui disparu, soit Zeus, qui lancerait de la même main ses foudres contre un ennemi non identifié.
La sculpture est un exemple même du style classique, datée ca 460 BC. Imposante par sa taille, il s'agit d'un chef d’œuvre, montrant, une fois de plus, la maîtrise de la technique du bronze : la statue mesure un peu plus de 2 mètres.
Ce qu'on sait moins, c'est qu'elle a servi de modèle au dessinateur belge Edgar P. Jacobs pour le personnage du Basileus dans l'aventure de Blake et Mortimer L'Atlantide. On connaît la rigueur de documentation de l’École belge de bande dessinée, qui prenait des références précises pour construire décors, personnages etc. et pour lesquels la référence à l'Antiquité restait une source de première importance.
Voici ce que Zeus (ou Poséidon, mais l'attitude est davantage celle de Zeus) est devenu dans l'imaginaire d'Edgar P. Jacobs : le roi régnant d'une Atlantide souterraine, conservant l'attitude sage d'un souverain soucieux des intérêts de son peuple. Il a notamment repris du classicisme les traits fins et réguliers, le nez droit, et, attributs de la puissance et de la sagesse, la barbe des dieux de l'Olympe.
et dans l'univers d'Alix, est il présent?
RépondreSupprimerJe n'ai pas souvenir que Jacques Martin l'ait utilisé dans l'une des aventures d'Alix. A vérifier. Le dieu sauvage était un beau bronze d'un autre modèle me semble-t-il.
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