J'avais ramené de Torino ces images insatisfaisantes, comme des espèces de tromperies sur la marchandise. L'exposition consacrée au néoréalisme m'a paru bien pauvre, malgré quelques très belles images saisies çà ou là, quelques objets fétichisant des metteurs en scènes (ah ! le chapeau de Fellini, le manuscrit de ... de quoi au fait ? J'ai déjà oublié ce que j'ai consommé !)
Sortant de ce méchant musée, je longe les rues et les jardins de Torino. Plus tard, là, dans ces fourrés abrités de la lumière, où il fait encore très chaud, des garçons vont se rencontrer. Il sera bien tard. Je serai sur la route, essayant d'échapper aux rues déglinguées de cette ville, dont pourtant j'apprécie encore les charmes. C'est l'after qui donne toute la mesure des excès du monde urbain. Il paraît qu'ailleurs on crève la dalle. Ici, il faut échapper aux poubelles qui sont nos repères les plus sûrs. Diogène de Sinope n'aurait jamais espéré mieux.
Le regard de Franco Interlenghi enfant. En sommes-nous sortis ? |
Sortant de ce méchant musée, je longe les rues et les jardins de Torino. Plus tard, là, dans ces fourrés abrités de la lumière, où il fait encore très chaud, des garçons vont se rencontrer. Il sera bien tard. Je serai sur la route, essayant d'échapper aux rues déglinguées de cette ville, dont pourtant j'apprécie encore les charmes. C'est l'after qui donne toute la mesure des excès du monde urbain. Il paraît qu'ailleurs on crève la dalle. Ici, il faut échapper aux poubelles qui sont nos repères les plus sûrs. Diogène de Sinope n'aurait jamais espéré mieux.
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